L’eau de là, du goutte à goutte sous les cerisiers au torrent sous les ponts de pierres, l’eau est là.

L’eau de là est là, fut là aussi, fuyant son lit de rivière pour inonder les plaines et rejoindre les maisons. L’eau de là soit rester là, dans la digue, le barrage et l’étang. Sous les galets, la terre gronde.

L’eau de là s’en va, ne fais que passer et rassemble pourtant les habitant•es, qui deviennent baigneurs, pécheurs, bateliers, kayakistes.
« J’ai participé au développement du canoé quand je travaillait au ministère de la jeunesse et des sports. » Simon, 88 ans.

L’eau de là est là, mais ne sera plus, peut-être bientôt. L’eau s’évapore, le climat change, le niveau de la rivière descend et l’attention se pose enfin sur le sujet. Sous les galets, la terre bout.